Les péchés de Maky et de Bony

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Le « projet d’accord politique de sortie de crise » concocté par les Présidents Maky Sall et Bony Yayi au nom de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union Africaine  pour sortir le Burkina Faso  de la situation crée par le coup d’état du Général Diendéré, a été à mon sens  rejeté par les hommes politiques et par les sociétés civiles non pas tant par son contenu  que par le fait qu’il était proposé par Maky Sall et Bony Yayi.

Par des présidents africains, représentants d’une caste en qui les popuations, particulièrement les jeunes, n’ont aucune confiance

Aussi le rejet a été violent et général.

De Ouaga à Dakar ! En fait de toute l’Afrique et au-delà.Poursuivre la lecture de « Les péchés de Maky et de Bony »

Ronald Reagan, François Mitterrand  et Déby : A la barre avec Hissene Habré 

Hisséne Habré à l'audience à Dakar le 08 Septembre 2015
Hisséne Habré à l’audience à Dakar le 08 Septembre 2015

Que des crimes, des « crimes de guerre », des « crimes contre l’humanité » aient été commis au Tchad, entre 1982 et 1990, sous la présidence de Hisséne Habré ne fait guère de doute.

Que son régime ait commis des meurtres de masse, torturé des milliers de Tchadiens et des personnes d’autres nationalités parait établi.

L’accusation est soutenue par des milliers de témoins, 4000 nous dit-on, dont plusieurs l’ont étayé, dans la presse par des témoignages détaillés et difficilement réfutables.

Il y’a donc bien lieu d’attraire Monsieur Hisséne Habré pour qu’il réponde de ces crimes.Poursuivre la lecture de « Ronald Reagan, François Mitterrand  et Déby : A la barre avec Hissene Habré « 

“Crise des migrants”, l’Occident au pied du mur !

805006-des-migrants-traversent-la-frontiere-austro-hongroise-le-5-septembre-2015-pour-prendre-des-autobus-eIl faut bien reconnaître qu’il y’a, et depuis bien longtemps, chez les « Occidentaux », Européens continentaux, Anglo- Saxons, et Américains, un vieux réflexe non pas seulement xénophobes mais carrément raciste qui refait surface régulièrement chaque fois qu’il s’agit de l’accueil « de peuples de couleur » sur leurs sols.

Un confrère américain rappelait récemment que le Congrès des Etats Unis adoptait en 1882 le Chinese Exclusion Act, « la première législation sur l’émigration visant à interdire l’entrée dans le pays d’un groupe ethnique spécifique » qui prétendait empêcher la « pollution de la culture américaine » et préserver les emplois.Poursuivre la lecture de « “Crise des migrants”, l’Occident au pied du mur ! »